3 idées fausses sur le Tour de France

3 idées fausses sur le Tour de France

Si notre article précédent sur le Tour de France ne vous a pas convaincu de vous y mettre, c'est peut-être que vous avez encore des idées fausses sur le Tour de France. Une Bonne Droite vous les débunke !

 

Idée reçue n° 1 : c’est un sport de dopés et de tricheurs.

Certes, le cyclisme a été, à une époque pas si lointaine, infesté de coureurs dopés jusqu’à la moelle (au point de risquer l’arrêt cardiaque s’ils ne se réveillaient pas la nuit pour pédaler). Pour autant, savez-vous que le vélo est à l’avant-garde de la lutte antidopage ? À chaque fin de course, des contrôles inopinés sont effectués, à l’aveugle, sur des coureurs du peloton.

Un passeport biologique, mis en place en 2008, est délivré à chaque athlète dès ses premières compétitions dans le monde professionnel et permet de vérifier simplement toute anomalie sanguine. Par ailleurs, les cyclistes qui attraperaient un rhume pendant le Tour de France n’ont pas le droit de prendre ne serait-ce qu’un Doliprane.

À titre de comparaison, au tennis, Nadal peut faire des infiltrations avant ses matchs pour ne pas sentir la douleur ou Djokovic peut aller se ressourcer dans son caisson hyperbare entre deux sets. Si on ne cherche pas de produits dopants, on n’en trouvera pas.


 Le dopage n’est plus une pratique normale dans le cyclisme

 

Idée reçue n° 2 : le cyclisme est un sport ringard, chiant à regarder.

Alors oui, toutes les étapes du Tour de France ne sont pas spectaculaires, c’est vrai. Le Tour de France est une course marathon de 21 étapes avec divers profils : des étapes de plaine, de montagne ou accidentées.

Le cyclisme, c’est un peu comme Game of Thrones, c’est une intrigue de trois semaines avec de la stratégie, des alliances, du bluff, des imprévus (chutes, crevaisons, défaillances) et parfois des attaques épiques, tout ceci filmé dans un cadre naturel magnifique, dans une ambiance populaire de folie. D’ailleurs, Netflix ne s’y est pas trompé et vous propose une série sur le Tour de France 2022 pour découvrir la compétition autrement.

Une série pour découvrir les dessous de la compétition sportive

Cette année, le spectacle et le suspense sont même au rendez-vous puisque les deux grands champions de la discipline, le Danois Jonas Vingegaard et le Slovène Tadej Pogačar, ne sont séparés que par une poignée de secondes à 5 jours de l’arrivée sur les Champs-Élysées et n’hésitent pas à s’attaquer dès que la route s’élève.

 

Les deux champions Vingegaard (à gauche) et Pogačar (à droite) au coude-à-coude dans les Alpes

 

Idée reçue n° 3 : le Tour de France, ça pollue !

Le Tour, ce n’est pas seulement 200 hommes à vélo, mais c’est aussi 40 000 personnes à déplacer de ville en ville pendant trois semaines. Outre les journalistes, les techniciens, l’encadrement des équipes sportives, il y a également la fameuse caravane publicitaire qui lance des saucissons Cochonou et des fraises Tagada sur le bord de la route. Avec l’émergence de maires écolos bobos dégoûtés par tout ce qui est populaire, le Tour a été pointé du doigt pour son impact environnemental.

Pourtant, les organisateurs ont pris des mesures drastiques depuis 10 ans et sont parvenus à réduire de 40 % leurs émissions carbone. Toutes les voitures de course sont, par exemple, 100 % électriques et plus de 100 zones de collecte des déchets ont été créées sur le parcours. Pas de doute, le Tour de France est plus vert que jamais.

 

La blonde Cochonou précédant son domestique Banania : un aperçu de l’enfer pour Sandrine Rousseau

 

En résumé : un événement et des coureurs plus « propres », une nouvelle génération de cyclistes plus offensifs et du suspense pour la victoire finale, cette 110e édition est LA bonne édition pour revoir ses a priori et se (re)mettre à suivre le Tour de France !

Bonne fin de Tour à tous !

Gabriel R.

 


La folie des supporters de Benoît Cosnefroy et d'Aurélien Paret-Peintre dans Joux Plane en 2023 !

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1 commentaire

Le fait que les voitures soient électriques rend au contraire le Tour de France moins écologique. On sait que la fabrication des batteries électriques à un plus grand impact sur l’environnement que les voitures diesel ou essence, notamment sur les importations des matériaux nécessaires.

Corentin

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