Un article rageur, alors que la coupe du monde au Qatar bat son plein, sur la façon dont le football moderne a transformé en cauchemar nos rêves d’enfants. Louis-Pierre Burgade, amateur de football depuis sa jeunesse, nous offre notre première bonne droite foot !
À première vue, il a une tête de mafieux mais, à bien le regarder, on observe qu’il a plutôt une tête de bite. Président de la FIFA depuis 2016, Gianni Infantino a tout pour déplaire : le sourire des arrogants, mais le regard vide.
Oh, ce n’est pas que ses prédécesseurs dégageaient plus de noblesse d’âme et on ne peut pas dire qu’ils aient fait bien davantage que lui pour un football populaire. Mais il est l’incarnation chimiquement pure de ce que le foot moderne a produit de plus odieux ces dernières décennies.
La coupe du monde au Qatar, notre grand chauve applaudit des deux mains ! « Aujourd'hui, je me sens Qatarien, a-t-elle osé faire croire, cette andouille à col roulé, aux journalistes ; aujourd'hui je me sens Arabe, aujourd'hui je me sens Africain, aujourd'hui je me sens gay, aujourd'hui je me sens handicapé, aujourd'hui je me sens travailleur immigré. » En voilà un qui n’a pas peur d’être victime des -phobes.
Ce n'est même pas une blague.
Les tribunes à moitié vides ? Ce n’est tout de même pas une raison pour baisser le prix des places : deux-cents cinquante euros le match de premier tour, au marché noir, en tribune "populaire". Tant pis : il suffira d’annoncer aux journaux que les stades sont pleins. La presse est si servile.
Ah ! il faut en avoir de l’oseille, pour voir du foot. Sans parler du voyage et de l’hébergement (il paraît que le Qatar a aménagé dans le désert des conteneurs où dorment les supporters pour deux cents dollars la nuit. Quel grand pays !).
Et nous, on sent le fromage ? C’est qu’il faut être Crésus, aujourd’hui, pour humer le bon air des tribunes ! De toute façon, elles puent, leurs tribunes aseptisées et vidées de leurs pauvres. Je suis sûr qu’elles n’ont pas l’odeur des stades de mon enfance, l’odeur de saucisse, l’odeur de shit, l’odeur de sueur, l’odeur de pisse, l’odeur du foot, quoi !
J'en ai les narines qui frétillent
Moi, aujourd’hui, je me sens proche des vrais exclus de ce mondial : je me sens hooligan anglais privé d’une bonne droite dans une mandibule schleue ; je me sens supporter alcoolique au pays de la soif ; je me sens de crier « oh hisse, enculé ! » ; je me sens comme les gros nichons d’une supportrice mexicaine soigneusement rangés dans une burka…
Et je me sens pauvre, car je n’y vais plus, au foot : ils ont tout gâché, avec leur fric, avec leurs publicités, avec leurs pelouses parfaitement vertes, avec leur en-même-temps, avec leurs maillots design, avec leurs tatouages, avec leurs chaussures roses, avec leurs brassards arc-en-ciel, avec leurs genoux posés à terre, avec leurs stories Instagram. Où est la belle crinière de Ginola, où est le gros ventre de Maradona, où sont les clopes et les bières de George Best ? Où est l’élégante armée française qui faisait tourner en bourrique les soldats teutons, du temps que les Allemands s’appelaient Horst, Harald, Karl-Heinz, Lothar, et non Antonio, Ilkay ou Jamal, comme aujourd’hui ?
Le football était le dernier moyen donné aux hommes de faire la guerre en temps de paix. Résultat, l’équipe de France est représentée par des islamistes noirs récitant leur prière avant le coup d’envoi, les Brésiliens chialent au moindre contact un peu viril, et la guerre, la vraie, aux couteaux aiguisés par les versets coraniques, frappe notre sol chaque semaine, et même le Stade de France en 2015, au cri d’Allah est grand. Aujourd’hui, les footballeurs ont l’air de petits soldats de la cause trans dont on se demande s’ils se préparent à la gay pride ou s’ils en reviennent.
Dans ce mondial, seul l’Iran ressemble à une équipe de football. Avec leurs bras vierges de dessins ridicules, leurs barbes bien taillées, leurs coupes de cheveux classiques… Il serait impardonnable que le football moderne nous fasse préférer la charia à la vision repoussante de ces footballeurs semblant sortis d’une cage aux folles. Mais UBD est un média jeune, et j’en ferai un autre article. En attendant, je retourne voir le foot. Car les passions d’enfance ne meurent jamais, fussent-elles piétinées par des salauds qui veulent se faire du fric et un nom sur leur dos.
Louis-Pierre Burgade
4 commentaires
Quel bel article
Quelle belle vérité
J’avais juré de ne pas regarder un seul match pour cette cdm. « Mais comme les passions d’enfance ne meurent jamais » je me précipite avec fureur tous les jours devant la télé.
Maradona good. Pelé better. George Best.
Ce n’est pas la peine d’écrire un tel article pour continuer quand même à regarder ce spectacle affligeant.
Décidemment rien à tirer de la droite même si elle se prétend bonne.
Bonsoir ,
Quel beau début , quelle bonne droite dans la tronche des tafioles du ballon ROND .
Quelle belle Prose , quelle belle Vérité .
Félicitations , c’est comme du Eric de Reconquête .
Un Grand Merci et a Bientôt .
Bien cordialement .
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