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Faites des pères ! – Célébrons la paternité

À l'occasion de la fête des pères, des témoignages de pères fiers et modernes, à rebours des récits médiatiques.

“Je ressentais déjà cette envie de paternité dans ma toute jeunesse, mais l’absence de modèle de pères relativement jeunes et épanouis dans mon entourage proche était certainement un frein à l’appréhension concrète de ce rôle.”

Voici ce que m’a confié Léon, un jeune bourguignon fier de ses racines et père d’une petite fille depuis quelques mois. Je ne peux qu’abonder en son sens : où sont les pères enracinés, positifs et inspirants ?

C’est parce que l’on entend trop peu les papas solides que j’ai décidé, à travers mon initiative Faites des pères, une ode à la paternité, de leur donner la parole à ce sujet.

La lecture des témoignages reçus fut une bouffée d’air frais. Ils sont aux antipodes de ceux des pères vasectomisés – et fiers de l’être ! –  aujourd’hui encensés par l’ensemble des médias.

 

Pourquoi parler aux pères de leur paternité ?

J’ai pris cette initiative dans l’idée de :

  • transmettre des valeurs parentales et éducatives saines ;
  • mettre en avant la complémentarité père/mère ;
  • et enfin, promouvoir les joies de la paternité et donner envie aux plus jeunes de se responsabiliser en fondant un foyer.

Une quinzaine de pères ont répondu à mon appel. Ils m’ont livré leur expérience sous 3 angles:

  • Défis: quels défis avez-vous rencontrés en tant que père dans une société de plus en plus émasculée où pères et mères devraient être interchangeables ?
  • Transmission: que transmettez-vous à vos enfants en tant que père tout particulièrement ?
  • Fierté: Avez-vous une anecdote où vous vous êtes senti très fier d’être papa ?

L’ensemble de leurs touchants témoignages sont d’ores et déjà consultables sur mon Twitter. En voici quelques extraits savoureux !

Comment les pères voient leur rôle

Les pères enracinés ont à cœur de transmettre à leurs enfants des valeurs telles que l’honneur, la liberté, la valeur du travail et l’amour de leur peuple à travers ses traditions, sa cuisine, sa langue… Quelques exemples :

“À nous, pères de famille, de conduire nos familles vers le Vrai, le Beau et le Bien ; à charge pour les mères, souvent plus pratiques, de corriger les failles de l’itinéraire qui mène à l’idéal fixé par le père.” [Julien Langella, 36 ans, vice-président d’Academia Christiana et père de 3 enfants]

“Je nourris leur imaginaire à travers l’histoire de la France et de l’Europe pour qu’ils soient fiers de leur héritage. Mon fils rêve d’être un chevalier, ma fille une princesse, et ils ont des étoiles dans les yeux lorsqu’on visite un château ou des ruines romaines !” [Jérémy, 32 ans et père de 2 enfants]

“Je veux qu’ils sachent d’où ils viennent et ce que cela implique dans un monde qui s’effondre. Qu’ils soient plus tard généreux pour leur pays, enracinés tout en étant audacieux.” [Victor Aubert, 35 ans, directeur d’Academia Christiana et père de 3 enfants]

Être un père patriote dans un monde déraciné

Dans un monde où les repères traditionnels se perdent et où les valeurs fondamentales sont souvent mises à l’épreuve, être père patriote prend une dimension toute particulière. Cela implique non seulement de transmettre des valeurs fortes, mais aussi de protéger et d’élever ses enfants dans un environnement souvent hostile à ces idéaux :

“Il faut apprendre aux garçons à faire des sports de combat, pour qu’ils n’aient pas peur des confrontations qui leur seront inévitables. Le papa doit en faire avec eux et souffrir / combattre auprès d’eux pour partager ces moments durs qui soudent une relation paternelle à vie”. [Greg 50 ans, 2 enfants]

“Je ne me soucie pas des avis des uns ou des autres. J’ai eu tout au plus quelques regards choqués quand je dis certaines choses à mes filles, comme « tu as le droit de taper si tu te sens attaquée », « tu dois essayer d’être meilleure », ou que je les réprimande en public.” [Alaric, 44 ans, deux filles]

Jusqu’à orienter les loisirs ensemble :

“Je pense pouvoir apporter beaucoup à ma fille en tant que breton, puis européen: la langue de mes grands-parents et des valeurs nobles, notamment à travers la lecture (j’ai déjà commencé à lui constituer une bibliothèque).” [Arthur, une fille]

Faire des enfants malgré les tentatives de découragement !

Au diable la presse mainstream qui célèbre l’adulescence éternelle et qui ne cesse de promouvoir une image négative de la parentalité, du moins quand elle est européenne. Non sans effet puisque la vasectomie a le vent en poupe : son taux annuel en France a été multiplié par 15 en 12 ans (source : Ameli).

Alors, pourquoi faire des enfants ? En réponse à ce discours ambiant, ferment du Grand Remplacement, nos papas solides affirment, non sans émotion, que la paternité est une source infinie de joie et d’épanouissement. Elle est même un devoir envers notre belle civilisation.

“Chaque petite chose du quotidien qui vient manifester le fait que l’enfant grandit est une fierté. L’abandon de la couche, un geste précis à la gym, un mot, une phrase, même pas tout à fait comprise, amusante par sa profondeur… ” [Edouard, 35 ans et père de 2 filles]

“On peut toujours se dire qu’il est fatiguant d’élever des enfants, mais il est impossible de regretter d’en avoir eu.” [Julien, 39 ans et père de 3 enfants]

“Je rêvais d’être père depuis la fin de mon adolescence. Je rêvais notamment de la naissance de mon premier enfant. Je me réveillais souvent en pleurant de joie tant c’était beau. Et bien le jour de sa naissance réelle, rien du tout… Non je déconne, j’ai chialé comme un bébé quand on me l’a posé contre le torse. Faites des gosses c’est merveilleux !” [Yohan, 29 ans et père d’1 petite fille]

En détails : la paternité de Romain Petitjean et de Grégory Roose

Deux pères ont développé leur témoignage : Romain Petitjean, Directeur du développement et de la coordination chez Institut ILIADE et père de 3 enfants, ainsi que Grégory Roose, écrivain, militant politique identitaire et père de 3 enfants.

La paternité de Romain Petitjean

Quels défis avez-vous rencontrés en tant que père ?

Fonder une famille et donc occuper le rôle de père, c’est fonder une petite société, une petite patrie. Fondamentalement, on se retrouve avec soi-même, son épouse, ses enfants, son clan familial, et par extension confronté à la société extérieure dont on a plutôt tendance à se détacher, afin de pouvoir se concentrer sur l’essentiel.

Pour ma part, je n’ai pas eu de réelles difficultés à prendre ce rôle. Même si rien n’est jamais simple : l’éducation des enfants, la tenue du foyer et l’équilibre général, notamment de son couple, car le temps se resserre en famille et tout est affaire d’arbitrage. Il n’existe pas de manuel à appliquer, ce serait trop facile ! On apprend tout au fil des événements, sur le terrain, en l’absence de principes rigides, en s’appuyant sur des règles de bon sens et un cap général qui évite de se noyer dans la simple gestion du quotidien.

Hormis cela, la difficulté principale est l’environnement général dans lequel le foyer évolue. Si on ne veut pas vivre comme une secte Amish, coupée du monde, alors il faut s’y confronter. C’est cela, ma responsabilité de père, conduire mes enfants vers le monde où ils devront trouver leur place. Or ce monde aujourd’hui empêche le plein épanouissement des hommes et des femmes : c’est le monde de la marchandise, où tout est ramené à une valeur quantifiable ; c’est celui de la privation de liberté ; c’est celui qui dénie aux peuples européens le droit à la continuité historique, celui du remplacement ethnique, de l’effacement culturel ; c’est celui de l’inversion des valeurs, de l’effondrement anthropologique où les corps s’affaissent et les limites s’effacent.

C’est donc dans ce contexte difficile qu’il est nécessaire de tirer sa famille et ses enfants vers le haut, en s’appuyant sur des exemples et des modèles qui élèvent. Inculquer le respect des anciens et de ceux qui nous ont précédés ; aller régulièrement dans la nature sauvage, pousser vers l’apprentissage de l’excellence ; éveiller à la beauté et à l’émerveillement, qui est la porte du sacré et de la spiritualité qui seuls peuvent s’opposer à la matérialité tyrannique…

Que transmettez-vous à vos enfants ?

Les enfants ont besoin d’un cadre, c’est ce que doivent leur offrir les parents. Ce cadre est tout à la fois : affectif, physique, moral, spirituel, éthique. Evidemment, hommes et femmes étant différents, le rôle du père et celui de la mère se complètent ; chacun fait jouer sa petite musique et participe à la mélodie familiale. Mais dans la polyphonie qu’est la vie de famille, tout doit être à la fin harmonieux.

Nous insistons en tant que parents sur la préservation de la lignée, l’apprentissage de l’héritage culturel, le goût de l’effort, le plaisir de la découverte et de l’exploration, et puis quelques valeurs fondamentales comme le sens de la parole donnée et le courage.

En tant que père, plus spécifiquement, j’essaye de pousser à sortir du quotidien dans lequel on peut s’enfermer, par facilité, ou au contraire parce qu’on se laisse déborder. Je fais également mon possible pour préparer les enfants à la dureté du monde, dans les limites du réel. Mais ne nous enfermons pas non plus dans des stéréotypes trop réducteurs ! Mon épouse bouscule souvent ma fatigue et des réflexes casaniers ; j’adore quant à moi cuisiner et partager ce savoir-faire avec mes enfants…

Nous avons par ailleurs instauré de petits rites domestiques qui permettent de donner du sens à nos actes. Nous chantons pour accueillir les invités à table, nous allumons une bougie pour introduire les veillées, et faisons par ailleurs attention à célébrer toutes les fêtes communautaires et saisonnières (Solstice, Samain etc..)

Avez-vous une anecdote en tête où vous vous êtes senti particulièrement fier d’être papa ?

Je ne me suis jamais senti fier comme père. Parfois un peu triste ou honteux quand j’ai raté un épisode, quand je suis trop absent ou que j’ai le sentiment de ne pas être au niveau. En revanche, j’ai de nombreuses fois ressenti de la fierté à travers mes enfants, l’expression de leur personnalité, leurs actions.

Quand mon aîné se comporte bien à son camp de scoutisme, que ma cadette me montre avec grâce de nouveaux mouvements appris à la danse ou que ma benjamine fait de l’esprit lors d’une réunion familiale, eh bien tout cela vient remplir mon cœur de père et plaider ma cause dans le grand livre de la paternité !

La paternité de Grégory Roose

Remontons d’abord aux origines. Votre relation avec votre propre père a-t-elle eu une influence sur l’exercice de votre paternité

J’ai eu la chance d’avoir un père juste et attentionné, solide et responsable, qui nous a malheureusement quitté beaucoup trop tôt. Je pense que cette influence aurait été plus marquée si j’avais vécu une forte opposition. Ce n’était pas le cas. Je dirais donc que je suis plutôt dans une forme de continuité. Je transmets à mes enfants des valeurs qu’il m’a transmises : le sens de l’honneur et de la parole donnée fait partie des qualités les plus importantes, même si notre société leur en accorde de moins en moins. Quand quelqu’un a tout perdu, il ne lui reste plus que sa parole, et donc son honneur, pour entretenir des liens honnêtes avec autrui.

Comment s’est construite votre envie de paternité ? Avez-vous toujours eu envie d’être père ?

Toujours, oui ! J’ai toujours eu envie d’avoir des enfants, de transmettre. Mais avant cela, je voulais surtout être financièrement indépendant et avoir vécu un peu. Que peut-on transmettre alors que l’on a à peine vécu ? Il fallait surtout trouver la bonne personne. Ça a pris du temps, mais c’est chose faite.

Considérez-vous la paternité comme un acte militant ?

Pas la paternité, qui est un rapport exclusif et sacré entre un père, sa femme et ses enfants. Mais le fait d’avoir plusieurs enfants faisait partie de ma volonté d’accomplir mon devoir sur cette terre, d’être en cohérence parfaite avec mes idées.

Entre votre 1er et votre dernier enfant, votre vision et votre expérience de la paternité ont-elles changé ?

Il faut dire qu’entre le premier et le dernier, il y en a eu un autre, puisque nous avons eu des jumeaux ! Alors oui, c’est vrai, l’attention portée pour un seul enfant n’est pas la même lorsque l’on en a trois. On devient moins sensible et peut-être moins craintifs au quotidien. En tout cas, plus expéditif !

Votre militantisme et vos prises de position identitaires ont-ils une influence sur vos enfants ? 

Je ne pense pas. J’essaie de les protéger des dangers du gauchisme ambiant, je pose un cadre et je transmets certaines valeurs et traditions, mais je refuse de leur inculquer des idéologies alors même qu’ils ne sont pas en âge de les contester. Je veux qu’ils pensent par eux-mêmes. C’est le plus beau cadeau que l’on puisse transmettre à ses enfants.

Comment protégez-vous vos enfants de la propagande gauchiste ?

En leur demandant leur avis sur telle ou telle situation, en leur offrant plusieurs autres visions de la réalité qui leur est imposée et surtout, en travaillant leur esprit critique. Et le plus souvent, le bon sens des enfants est au rendez-vous, sans même que nous ayons besoin de faire de commentaires !

Pères enracinés : merci !

Etre père rend les hommes meilleurs et les pousse à se dépasser chaque jour. L’Europe a besoin de ces pères enracinés pour qui la pérennité de la lignée est un devoir, une nécessité.

Aujourd’hui, rendons hommage à tous ces papas protecteurs, aimants, doux mais fermes; ceux qui assument leur virilité et reconnaissent naturellement la complémentarité homme/femme au sein du couple parental; ceux qui guident leurs progénitures vers le Beau, le Bon & le Vrai avec ferveur pour un avenir meilleur.

Céline

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