Si l’écologie vous tient à cœur, cette jeune Française* nous explique pourquoi s’opposer à l’immigration est le meilleur moyen de protéger l’environnement.
UBD : Bonjour Camille, est-ce que tu peux te présenter à nos lecteurs ?
Bonjour, j’ai 35 ans, je suis ingénieure agronome en région parisienne et mère de deux petites filles. Je suis aussi militante dans plusieurs assos écologiques locales… et je vote Rassemblement National !
UBD : Raconte-nous ta prise de conscience écologique.
J’ai grandi à la campagne, on avait des vaches au bout du jardin ! Alors protéger l’environnement a toujours été une évidence. J’ai franchi un palier en 2017 en rejoignant des manifs contre le projet Europacity : un mégacomplexe commercial sur d’anciennes terres agricoles, près de chez moi.
Affiche contre un mégacomplexe commercial (abandonné depuis)
UBD : Tu étais de gauche à l’époque ? Que s’est-il passé ?
Oui et non… Disons que ça me semblait naturel d’être de gauche et de voter EELV. Mais de par mon parcours scientifique, j’avais aussi l’habitude de penser contre moi-même, de tester différentes hypothèses, sans tabou.
J’avais bien conscience qu’il fallait nourrir la population et lui offrir des zones commerciales efficaces comme Europacity, mais je n’arrivais pas à me résoudre à la bétonisation du pays. C’est en réfléchissant à cette problématique que j’ai réalisé – à ma grande stupeur ! – que le RN tenait peut-être la solution.
UBD : C’est-à-dire ?
Pourquoi la France construit toujours plus de routes, de supermarchés, de parkings, de barres HLM ? Pour répondre au besoin d’une population en augmentation constante. Pourquoi la population augmente alors que le taux de fécondité des Français est en baisse ? À cause de l’immigration massive.
Ça a fait tilt d’un coup dans ma tête : sans immigration, la France aurait des millions d’habitants en moins, donc besoin d’autant moins de béton. Tout aussi soudainement, les combats écolos m’ont paru vains. À quoi bon se battre contre la construction d’une infrastructure polluante si, dans le même temps, on fait venir des hommes qui ont besoin de ces infrastructures ?
Les associations alertent souvent sur l’artificialisation des sols, en rappelant que 24 000 hectares d’espaces naturels sont perdus annuellement en France (l’équivalent de 5 terrains de foot par heure !). Mais personne n’explique la cause de cette bétonisation : le fait de faire venir chaque année l’équivalent d’une ville étendue comme Orléans.
Nous détruisons la nature française pour y loger le tiers-monde. C’est totalement fou, quand on y pense.
UBD : On te répondra que ces personnes avaient des logements et polluaient aussi, là d’où elles venaient…
Beaucoup moins ! Déjà parce qu’en termes de densité de population l’Afrique est 3 fois moins peuplée que la France, à savoir 34 habitants au km² contre 106 ; autant dire que l’espace disponible se trouve là-bas, pas chez nous. Ensuite, caricaturons un peu : un Malien qui habite dans un logement sommaire, avec quasiment aucun équipement, une fois en France, voudra un style de vie occidental avec lotissement moderne, voiture, frigo, abonnement Netflix, Xbox, clim, etc.
L’immigration déracine des peuples qui vivaient de peu, pour les transformer en surconsommateurs-pollueurs. Au final, personne n’est heureux.
UBD : C’est la fameuse différence d’émission de CO₂ que ressortent souvent les ONG…
Exactement ! Je connais ces chiffres par cœur : un Américain produit 14 tonnes de CO₂ par an, un Européen 10 tonnes et moins d’une tonne pour un Africain.
C’est donc mathématique : faire venir 1 million d’Africains en Europe augmente de 9 millions de tonnes les émissions de CO₂.
Ils ont beau rouler en vélo pour réduire leurs émissions, les immigrationnistes sont les plus gros pollueurs de la planète.
UBD : Tu remets en cause la transition écologique ?
Pas la transition écologique elle-même mais l’approche qui en est faite par les courants qui la portent. Le drame des écologistes est qu’ils croient avoir une pensée globale mais occultent la moitié de l’équation. À quoi cela sert d’inciter les Français à baisser le chauffage de 1 °C pour économiser l’énergie si, dans le même temps, on augmente nos dépenses énergétiques pour chauffer les nouveaux venus ?
D’autant que les nouveaux arrivants n’ont souvent aucune culture écologique…
UBD : Comment ça ?
La modernité a bouleversé nos sociétés en produisant une surabondance de biens : surabondance de nourriture, de plastique, de produits chimiques… ce qui a entraîné du gâchis et de la pollution. Il a fallu des décennies d’efforts avant que l’Occidental moyen apprenne à ne pas jeter de papier par terre, à fermer son robinet, à préférer le durable plutôt que la mode éphémère… Et encore, ce n’est pas gagné !
Mais alors que notre population a acquis, grâce à de longues campagnes de sensibilisation et d’éducation, des réflexes écologiques, on fait venir des populations qui ne les ont jamais eus !
C’est la même chose pour le féminisme d’ailleurs : alors que les Français de 2024 sont plus féministes que leurs grands-parents, il y a aujourd’hui 41 000 Afghans sur notre sol. Vous croyez qu’ils ont le même rapport au féminisme ou au recyclage qu’un Parisien ? À quoi bon éduquer une population à avoir les bons gestes si c’est pour la remplacer par une autre qui ne les a pas ?
UBD : Est-ce quelque chose que tu as observé ?
Oui, par exemple je travaille en coordination avec les agriculteurs pour anticiper les sécheresses. Là aussi il me semble qu’on marche sur la tête.
Régulièrement, l’été, nos cours d’eau sont à sec et les pouvoirs publics prennent des mesures de restriction pour ne pas que la population soit trop impactée. Donc on cherche des solutions, par exemple en cultivant des espèces moins gourmandes en eau. Sauf que dans le même temps, on fait venir 200 000 immigrés par an qui ajoutent une pression supplémentaire sur ces ressources.
Village de Bouleternère dans les Pyrénées-Orientales, menacé par la sécheresse. À quelques kilomètres, des ONG installent toujours plus de migrants à Perpignan.
Au niveau mondial, on constate d’ailleurs que la France a un niveau de stress hydrique bien plus important que l’Afrique subsaharienne. Chaque immigré arrivant en Europe accentue donc cet écart et pèse sur les faibles ressources de notre continent.
UBD : À t’entendre, l’immigration n’a que des conséquences néfastes pour l’environnement.
Augmentation des dépenses énergétiques, contraintes hydriques, bétonisation du territoire, CO₂, impact sur la flore, bagnoles… J’aimerais qu’on me cite UN aspect de l’immigration qui soit bénéfique pour la planète !
UBD : Beaucoup de gens à droite ne voient pas l’écologie d’un bon œil. Que leur dirais-tu ?
Je pense qu’ils en ont assez que des bobos déconnectés leur expliquent qu’ils sont responsables de l’apocalypse climatique parce qu’ils restent trop longtemps sous la douche. Les Français n’aiment pas l’écologie parce qu’elle leur impose des contraintes qui auraient été moindres sans l’immigration. C’est la double peine ; vous devez vous restreindre pour protéger la nature, mais on détruit la nature quand même.
Ça va même plus loin : par catastrophisme écologiste on restreint nos développements scientifiques (la filière nucléaire ou les OGM en sont de bons exemples). On a donc une société moins avancée que ce qu’elle aurait pu être, dans laquelle l’argent des Français va à la gestion des conséquences de l’immigration.
L’écologie politique d’EELV, de Greta Thunberg et des Soulèvements de la Terre, est schizophrène parce qu’ils ne comprennent pas que les pollutions qu’ils dénoncent sont en partie la conséquence de l’immigration massive qu’ils soutiennent.
Manifestation contre un projet de « ferme à 1000 vaches », en 2020. Comment ces écolos comptent-ils nourrir les millions d’immigrés qu’ils font venir ?
UBD : Et alors, que doit-on faire ?
Il faut une transition écologique, mais celle de Jordan Bardella, pas celle de Sandrine Rousseau ! L’écologie est hémiplégique. Tant qu’il lui manquera son hémisphère droit, elle sera inefficace et délirante.
Le militant écolo ira dormir trois semaines dans la boue pour protéger une espèce endémique menacée mais, une fois rentré chez lui, signera une pétition pour que 300 migrants soudanais viennent s’installer dans un petit village breton. Je prône l’enracinement pour les plantes autant que pour les humains !
Il faut lui montrer le paradoxe dans sa démarche. Tout comme il faut expliquer à l’électeur de droite que la véritable écologie est une alliée, puisqu’il s’agit de protéger la faune et la flore mais aussi les identités humaines.
La prochaine fois que vos amis de gauche vous demanderont pourquoi vous votez RN ou Reconquête, expliquez-leur que c’est par souci écologique ! Dites-leur que vous ne voulez pas que des champs soient transformés en logements sociaux, que vous êtes inquiet pour nos réserves en eau… Mieux : renvoyez-leur la balle. Demandez-leur pourquoi ils souhaitent augmenter les émissions de CO₂ !
Qui sait, peut-être qu’ils seront sensibles à ces arguments, comme je l’ai été moi-même.
Merci à Camille pour son témoignage !
Préservez les sous-bois, votez Bardella.
Pour aller plus loin…
Une autre Française dresse un constat similaire dans ce podcast :
L’excellente chaîne Sunrise aborde régulièrement la question de l’impact écologique de l’immigration, par exemple dans cette vidéo :
N’oublions pas Renaud Camus : l’écologie a toujours été au cœur de sa réflexion.
Enfin Julien Rochedy traite également du sujet de l’écologie dans son livre Surhommes et sous-hommes, que nous avions critiqué ici.
* Certains détails personnels de Camille ont été modifiés pour préserver sa vie privée.