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La remigration vue d’Asie

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Comment le Bhoutan a expulsé ses immigrés : causes et conséquences d'une remigration réussie.

Contrairement aux affirmations de certains idéologues qui ne voient le monde qu’à travers un prisme occidental restreint et déformé, non seulement le Grand Remplacement est une réalité, mais il se déroule en plusieurs endroits du globe. Surtout, des méthodes existent pour lutter contre, comme le prouve l’exemple concret et récent du Bhoutan.

Petit royaume enclavé entre l’Inde et la Chine, situé en bordure de l’Himalaya et habité par moins de 800 000 habitants, le Bhoutan a en effet la particularité d’avoir vécu une submersion démographique conséquente (jusqu’à 45% de sa population !) mais d’avoir, in extremis, sauvé son identité ethnique grâce à une politique de remigration réussie.

Nous allons étudier en détail ce cas pratique, dont la France pourrait un jour s’inspirer, en commençant par une rapide présentation de ce pays lointain.

Le Bhoutan sur la carte.

Les peuples du Bhoutan : autochtones et allogènes

Les Bhoutanais de souche sont principalement formés de deux ethnies différentes, les Ngalops et les Sharchops, qui représentent environ 75% de la population. Ils parlent le dzongkha, ont comme religion le bouddhisme vajrayāna et ce sont eux qui, depuis plus de 1000 ans, ont façonné l’identité culturelle du pays.

Famille bhoutanaise se prenant en selfie avec un acteur masqué.

La minorité ethnique posant problème s’appelle les Lhotshampas : un peuple népalais pratiquant l’hindouisme, ayant sa propre langue et présent au Bhoutan depuis moins d’un siècle.

Immigrés lhotshampas venus du Népal.
 

Début du XXe siècle : les premières migrations

C’est pendant le Raj britannique que les Lhotshampas commencent à migrer vers les régions frontalières du sud du Bhoutan – des zones qui étaient pour la plupart inhabitées et éloignées des grands centres. Ces Népalais sont peu nombreux et suffisamment isolés pour que leur migration ne soit alors pas considérée comme problématique.

Information cruciale : il faut savoir que le Népal voisin est 30 fois plus peuplé que le Bhoutan ! Pendant que la population du Bhoutan passait de 200 000 à 700 000 habitants entre 1900 et 2000, celle du Népal, elle, passait de 7,5 millions à 23 millions.

Évolution comparée de la population des deux pays.
 

Comme on le voit actuellement entre l’Europe et l’Afrique : la démographie, c’est le destin.

Cela dit, l’immigration a continué tout au long de cette première moitié du XXe siècle, sous l’œil inquiet des responsables britanniques de l’époque. Sir Basil Gould, par exemple, avertissait déjà qu’il était imprudent d’accueillir autant d’immigrés népalais, car ils seraient difficiles à expulser « si le besoin s’en faisait sentir ».

Sir Basil Gould, visionnaire.

Petit à petit, l’oiseau fait son nid

Après l’indépendance du sous-continent en 1947, ces immigrés népalais s’agitent et réclament une représentation à l’assemblée bhoutanaise. Pour calmer les manifestants, les autorités cèdent et, en 1954, autorisent la création d’un congrès défendant les intérêts népalais au sein du pays.

En 1958, une loi accorde la citoyenneté bhoutanaise à tous les Népalais vivant dans le pays depuis au moins 10 ans. Mais ça n’a pas empêché leur population d’augmenter, notamment via l’immigration illégale.

On voit le parallèle avec l’Europe, où les régularisations massives de sans-papiers ne règlent en rien le problème.

Besoin de main-d’œuvre

Dans les années 60 et 70, le Bhoutan se lance dans d’énormes projets de développement d’infrastructures, ce qui entraîne un besoin important de main-d’œuvre. L’immigration explose d’autant plus que les contraintes pour s’intégrer sont limitées.

La capitale du Bhoutan : Thimphou.
 

Cet afflux rapide prend les Bhoutanais complètement par surprise. Passé un certain seuil, les conséquences de l’immigration étaient devenues trop importantes et trop visibles pour être ignorées.

Années 80, la prise de conscience

C’est à partir des années 1980 que le gouvernement prend conscience non seulement de la forte augmentation des Népalais au Bhoutan, mais aussi de leur manque d’intégration, y compris chez les migrants de deuxième ou troisième génération.

Dans tout le pays, les Bhoutanais craignent la montée d’un sentiment identitaire chez les Népalais.

En 1985, une loi sur la citoyenneté confirme les régularisations de 1958, mais 1958 devient la date limite : les Lhotshampas ne pouvant prouver qu’ils avaient vécu au Bhoutan avant cette date deviennent de facto des immigrants illégaux.

1988-1989, tentative d’assimilation

Un recensement de 1988 montre que les immigrés népalais représentent alors jusqu’à 45% de la population ! Devant ces chiffres, le gouvernement muscle son discours identitaire.

En 1989, des lois supplémentaires sont votées afin de « bhoutaniser » le pays, via un vaste programme « Une nation, un peuple », pour assimiler les minorités à la culture des Bhoutanais de souche.

Sans surprise, le roi, le Druk Gyalpo, est accusé par les ONG d’enfreindre les droits de l’homme, parce qu’il tente de protéger son peuple.

Jigme Singye Wangchuck, roi du Bhoutan de 1972 à 2006.

Mais malheureusement pour ces organisations pro-migrants, la justice locale n’est pas corrompue par l’idéologie tiers-mondiste. Une solution est donc toute trouvée : les ONG travaillant pour les « droits humains » (comprendre : « pour la destruction des peuples autochtones ») sont purement et simplement… interdites !

Les citoyens bhoutanais doivent dorénavant porter une tenue nationale et suivre un ensemble de règles de vie (le Driglam namzha) sous peine d’amendes. Le dzongkha devient l’unique langue officielle et le népalais est supprimé des programmes scolaires.

Tenue traditionnelle bhoutanaise.

Un conflit ethnique larvé

En parallèle, les immigrés népalais, forcés de s’assimiler même dans les zones où ils sont devenus majoritaires, deviennent de plus en plus violents envers les Bhoutanais.

Les Lhotshampas sont d’autant plus motivés que l’Inde, le grand voisin du sud, vient d’accorder une autonomie partielle au Bengale-Occidental, une région qui elle aussi avait vu arriver beaucoup de Népalais. Le sud du Bhoutan est devenu un foyer du militantisme identitaire népalais.

Dans les années 1990, le conflit ethnique s’intensifie. Les Népalais fondent le Parti populaire bhoutanais (PPB), qui, contrairement à ce que son nom indique, attaque les Bhoutanais de souche et est soutenu par des groupes communistes internationaux. Ce parti organise des manifestations violentes qui sont réprimées par l’armée, au point que le gouvernement bhoutanais le classe rapidement comme organisation terroriste.

Les langues parlées au Bhoutan. En gris, les zones à forte majorité népalaise.
 

Mais le PPB ne s’arrête pas pour autant : il arme les villageois et lance des raids sur tout le sud du Bhoutan, volant, pillant, tuant des centaines de Bhoutanais. Fait caractéristique : les autochtones qui portent des vêtements traditionnels sont déshabillés de force.

Ce conflit ethnique larvé devient une donnée courante de certaines régions du Bhoutan. Outre les violences susmentionnées, des détournements de véhicules, des enlèvements, des extorsions, des embuscades et des attentats à la bombe ont eu lieu, des écoles ferment et des bureaux de poste, de police, des hôpitaux, des douanes, etc. sont saccagés. Bref, une semaine habituelle dans le 9-3.

Les Népalais, au Bhoutan et à l’étranger, souvent soutenus par des ONG internationales, font pression pour l’établissement d’une démocratie multipartite au Bhoutan. La démocratie étant le meilleur moyen de prendre le pouvoir lorsqu’on envahit démographiquement un pays.

Leurs revendications s’étendent aussi à leur drapeau, devant être hissé sur les bâtiments administratifs, mais également à ce que les lois assimilationnistes soient abrogées, sous peine de toujours plus de violence.

Là aussi, impossible de ne pas tracer un parallèle avec le recul de notre laïcité dans les quartiers remplacés. 

Contre les violences, un roi qui soutient son peuple

Le Druk Gyalpo ordonne des recensements plus réguliers, des contrôles frontaliers améliorés et une meilleure administration gouvernementale dans les districts du sud. Certains Bhoutanais autochtones forment des milices citoyennes pour se défendre.

Les réglementations en matière de déplacements internes deviennent plus strictes avec l’émission de nouvelles cartes d’identité polyvalentes. Plus important encore, la déportation des illégaux est rigoureusement appliquée.

Enfin, par mesure de sécurité, certaines professions stratégiques (administration, enseignement, etc.) sont interdites aux Lhotshampas.

Années 90, une solution, enfin : la remigration

En 1992, une nouvelle flambée de conflits interethniques provoque un pic de départs des Népalais.

Ces départs sont permis par deux méthodes :

  1. Une remigration volontaire des Népalais voulant échapper aux lois d’assimilation culturelle.
  2. Une remigration forcée : l’armée bhoutanaise contraint en effet, de manière non officielle, de nombreux immigrés à signer des « Formulaires de migration volontaire », où ils déclarent quitter le Bhoutan de leur propre gré et renoncer à toutes revendications de citoyenneté.

Au total, plus de 100 000 départs ont lieu, soit un sixième de la population du pays !

Malgré leurs papiers bhoutanais, ces Lhotshampas ont été expulsés vers leur pays d’origine : le Népal.

Au cours des années 1992-1996, les politiques remigrationnistes réduisent la population népalaise à environ 10 à 12% de la population, contre entre 25 et 45% auparavant. Les Lhotshampas encore au Bhoutan sont maintenant concentrés dans les régions du sud et forcés de s’assimiler grâce aux lois culturelles.

Lhotshampas expulsés.
 

Complicité des ONG

La plupart des Lhotshampas expulsés vivent maintenant au Népal même, en Inde et dans les pays occidentaux. La diaspora, ainsi que de nombreux groupes de défense des droits de l’homme, continuent de faire pression sur le Bhoutan.

Attention donc à ces ONG prétendant aider les réfugiés « bhoutanais » ! Il s’agit bien souvent de Lhotshampas ayant été remigrés à cause du conflit ethnique que leur présence provoquait.

 
Sous les sourires, ces immigrés népalais refusent aux Bhoutanais
le droit de vivre sans eux.
 

À cause de cette expérience dramatique, les Bhoutanais sont devenus particulièrement conscients de l’importance de défendre leur identité. Les lois culturelles existent toujours pour mettre en avant leurs institutions patrimoniales et leurs coutumes ; dans l’éducation, la religion, l’architecture, etc.

Par exemple, il y est interdit de faire du prosélytisme pro-islam. Seules les conversions au bouddhisme et à l’hindouisme sont autorisées.

Cérémonie religieuse au Bhoutan.

La paix retrouvée

Sans frontières naturelles pour s’isoler de ses voisins, les géants démographiques que sont le Népal, le Bangladesh, l’Inde et la Chine, le Bhoutan a montré qu’avec une politique ferme basée sur la conscience claire de son identité, une remigration était possible, y compris envers des immigrés présents depuis plusieurs générations.

Et les fruits de cette politique semblent salutaires : même s’il reste relativement pauvre, le pays se développe et se modernise sereinement ; le Bhoutan a ainsi un des plus faibles taux de criminalité de la région, une forte cohésion sociale, des normes élevées de propreté et de conduite publique, un niveau correct pour la santé et une conscience écologique certaine (le plastique y est interdit depuis 1999 !).

L’actuelle famille royale du Bhoutan, en costume traditionnel.

Heureux, sans eux

Symboliquement, le royaume a remplacé la mesure du PIB par celle du « bonheur national brut« . Le terme est inscrit dans sa constitution depuis 2008 et prend en compte quatre principes fondamentaux :

  • La protection de l’environnement
  • Une gouvernance responsable
  • Une croissance durable
  • Et surtout, surtout : la conservation et la promotion de la culture bhoutanaise

Selon cette mesure, la population bhoutanaise de souche, à nouveau libre sur sa propre terre, se définit elle-même comme « heureuse ».

Et ce sont d’ailleurs les médias de gauche, rageant sur le fait que ce bonheur national brut masque la « terrible » politique du pays, qui nous offrent une belle conclusion :

Extrait d’un article de Radio France.

Et si c’était finalement ça, la recette du bonheur ?

Dzong de Punakha, monastère-forteresse bouddhiste.

Jardin du Phallus sacré, symbole de chance et de fertilité dans tout le Bhoutan.

Le tir à l’arc est le sport national.

Représentation sur un rocher de Padmasambhava, le « second Bouddha ».

« Vous ne passerez pas ! » (photo Lam Penjor).

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Il faut, d’abord, se « débarrasser » de toutes les ONG. Quelles quelles soient. Surtout de gauche et mondialisée et financée par les américains, en dollars.
Ensuite, pour chaque « méchancetés » faites par un étranger inconnu de l’état civil, expulser le père, la mère et les enfants. Puis, on recommence jusqu’à ce que certains calculs se révèlent proche du zéro. Et quand les objectifs fixés par les responsables élus du pays, on recommence avec les « habitants pas très enthousiastes envers la politique appliquée ». On les autorise à quitter de leur plein gré le pays qui ne partage pas leurs valeurs de vivre suivant des règles autres que celles du dieu dollar mondialisé. Et si tous les objectifs sociaux sont atteints, on pourra remplacer les prisons par des galeries souterraines dans lesquelles ceux qui ne veulent pas vivre en bonne et juste civilité, y feront un tour sans fin et sans fond. On ne devra appliquer qu’une seule idéologie décrite par l’écrivain Antoine St Exupéry: « La vérité c’est ce qui simplifie ».
Quant à François Ier, on n’oubliera pas sa célèbre maxime: « Charbonnier est maitre chez soi ».

Bien dit!
Bravo pour vos belles initiatives!
Courage!

Il suffit de considérer la nation française comme un foyer français ! Un système d’alarme pour contrôler les intrusions, une bonne gestion des dépenses de la maison, une bonne éducation pour les enfants, une bonne santé pour tous, des us et coutumes et croyances communes pour une bonne cohésion et la sérénité ; ensuite une bonne gestion dans les échanges avec le voisinage !! Quoi de plus simple?? Mais quand on sort de cette petite école de scribouillards destinée à fournir des cadres (?) à l’administration (l’Ena)..et que l’ego dépasse les compétences on bouthanise le pays. Un peu de logique et une main de fer et la France redevient la France en un quinquennat !! Mais une main de fer, pas une menotte de mignon à sa maman !!!

Concernant la France, c’est clairement impossible. Le peuple a accepté de se faire submerger par des origines totalement différentes d’elle. Il se mélange même avec eux , pour beaucoup, change de sexe et devient homosexuel. Le blanc, surtout le français n’est pas l’asiatique ou l’indien. Il réfléchit aux droits de l’Homme, aux soins de l’immigré, au bon accueil etc. Les bouthanais ont toujours eu en eux, une force identitaire qu’en France, il n’y a jamais eu…. contrairement à d’autres pays d’Europe par ailleurs.

excellent article qui contribuera à son niveau au réveil de la population française

En France il faudrait seulement 9 semaines pour remigrer avec tous nos avions et depuis nos aéroports régionaux les 2,5 millions qui font chier les Français.
Il suffit de le décider, d’avoir un vrai chef avec des noix bien accrochées et de faire voter la loi qui l’ordonne.
(Et de dire Merde à quiconque s’y opposera)
Plus on attendra comme le Bouthan et plus ce sera le Kosovo !

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