Découvrir mes idées, découvrir Némésis
Dans ma jeunesse, je ne m’intéressais pas particulièrement à la politique. Oh, bien sûr, j’ai toujours eu une inclination pour la droite, considérant qu’il est primordial de préserver son patrimoine et de défendre son héritage, pour le dire rapidement. Mes parents, français et espagnol, m’ont élevée dans la religion catholique et m’ont sensibilisée à l’importance des traditions.
Il y a quelques années, j’ai rencontré mon mari, qui m’a encouragée à explorer mes idées politiques. Je me suis alors tournée assez naturellement vers les courants féministes, que je pensais proches de mes préoccupations… et ça a été la douche froide. Aucun mouvement connu ne dénonçait ce qui me paraissait évident : la part grandissante de l’immigration extra-européenne dans les agressions envers les femmes.
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Au cours de mes pérégrinations Instagram, je suis tombée sur le collectif Némésis : le seul à dénoncer toutes les agressions sans faire de distinction quant à l’origine de l’agresseur. J’ai été marquée par leur communication impactante et j’ai tout de suite suivi leurs activités sur les réseaux sociaux, partageant leur contenu et en discutant avec mon entourage. J’admirais (encore aujourd’hui !) le courage et le dévouement des jeunes femmes du collectif, en particulier celui d’Alice Cordier, qui n’hésite pas à prendre la parole sur les plateaux télévisés pour défendre ses convictions et accroître la visibilité du collectif.
Pour moi qui n’avais alors jamais milité, rejoindre ce collectif est alors apparu comme une évidence. En septembre 2023, c’était décidé : j’allais m’engager pour défendre les valeurs des femmes, en particulier celles des femmes françaises, ainsi que celles de toutes les femmes qui m’entourent quotidiennement : mes proches, ma sœur, ma mère et mes futures filles. Faire partie de ce mouvement, c’était pour moi prouver aux femmes victimes d’agressions, de viols, de violence ou autres qu’elles ne sont pas seules, et que nous sommes là pour entendre leur témoignage et les aider autant que possible.
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Mes premiers pas au collectif Némésis
Pour être honnête, lorsque j’ai décidé d’intégrer l’association, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. J’avais bien sûr identifié Alice, mais je ne savais pas à quoi ressemblaient les autres membres, ni combien seraient présents.
Nous nous sommes retrouvées dans un bar très sympa du 15e arrondissement de Paris, ville où j’habite depuis peu. Le contact est immédiatement passé. Quel plaisir de discuter avec des femmes pétillantes et engagées, sur la même longueur d’onde que moi ! Les militantes se sont beaucoup intéressées à mon parcours et mes expériences, m’intégrant avec une grande simplicité. Aussi simplement que cela, j’ai pu intégrer le collectif !
J’ai découvert son organisation : concrètement, Alice dirige le collectif et en assure la représentation médiatique. D’autres militantes sont impliquées dans le recrutement, la gestion des communications pour animer les réseaux sociaux, la veille médiatique pour recueillir les témoignages, ainsi que dans l’organisation des actions-chocs et des événements de cohésion. Il existe également des chargées de relations avec les sympathisants ainsi qu’une personne en charge de la comptabilité. Chaque ville dans laquelle nous sommes présentes dispose d’une responsable de section. Bref, il y a toujours à faire, et des tâches très variées !
J’avais vu sur les réseaux sociaux la méthode de communication de Némésis. Les actions-chocs me semblaient osées, mais criantes de vérité et je n’avais qu’une hâte : participer à ma première.
Du tractage… aux actions-chocs
Dans la foulée de cette rencontre, j’ai fait plusieurs actions, qu’il s’agisse de collages, tractages, stickages… et aussi des actions de plus grande envergure.
En novembre 2023, j’ai en effet fait partie des militantes Némésis infiltrées dans la manifestation organisée par le collectif féministe Nous Toutes. Nous avons intégré le cortège avec des pancartes aux slogans chocs, tels que « À bas la reproduction blanche » (celle que je tenais !), « Trans > femme », et « Libérez la sexualité des enfants ».
Ces messages, pourtant percutants, sont passés totalement inaperçus, démontrant ainsi que Nous Toutes ne se concentre pas sur la dénonciation des violences faites aux femmes, mais s’oriente davantage vers des revendications communautaristes en contradiction avec les intérêts et la sécurité des femmes… À comparer avec le traitement qui avait été réservé au collectif par cette même manifestation en novembre 2021 :
La très courageuse Jeune Garde Paris se vante de s’être attaqué à 40 filles de 20 ans et 50 kg en les poursuivant et en menaçant des femmes venues manifester pacifiquement. Nous étions 40 contre des centaines d’agresseurs. #NousToutesmaispastrop pic.twitter.com/890up1KiS0
— Collectif Némésis (@Coll_Nemesis) November 20, 2021
Ma dernière action est encore toute fraîche puisqu’elle était la semaine dernière ! Lundi 22 avril 2024, nous avons perturbé la conférence de Jean-Luc Mélenchon qui se tenait à Sciences Po. Nos banderoles faisaient référence à des propos qu’a tenus Mélenchon il y a quelques années : « « Burqa = obscène », Mélenchon 2020 » et « « Voile = soumission », Mélenchon 2017 » (la mienne). Nous avons retardé la conférence d’une dizaine de minutes, et Alice Cordier a pu parler de cette action sur CNEWS et ainsi dénoncer l’idéologie islamo-gauchiste ultra dangereuse pour la sécurité des femmes que monsieur Mélenchon diffuse à travers la France.
Alice et moi pendant l’action d’avril 2024
Ces actions-chocs nécessitent un travail préparatoire qui s’étend parfois sur plusieurs semaines. Toutes les militantes sont mobilisées selon leurs disponibilités, et le jour J, nous nous attelons à la mise en place de l’action tout au long de la journée. Elles ne sont pas pour tout le monde, mais personnellement, les actions-chocs sont mes préférées. J’adore ces moments de cohésion avec les autres militantes, où nous ressentons le stress ensemble, agissons ensemble pour une cause qui nous tient réellement à cœur – un vrai esprit d’équipe !
Mon implication dans le collectif n’a fait que confirmer mes choix : j’avais envie de participer encore davantage. Au cours d’une conversation avec Alice pendant une soirée Némésis, je lui ai évoqué le fait que je n’avais aucun problème à montrer mon visage pour le collectif. Après quelques échanges, elle m’a accordé sa confiance.
Ma formation pour devenir porte-parole s’est déroulée sur une journée : d’abord, une formation théorique où Alice nous a expliqué le cadre de notre action. Puis, une fois nos comptes Némésis sur les réseaux sociaux (les miens : Instagram – Twitter), nous avons tourné des vidéos pour la campagne de collecte de fonds et nos présentations. Voilà, à moi de porter la voix de la grande famille Némésis !
Ne plus se taire
Face aux réalités que nous observons dans l’actualité, il est impensable pour nous de rester passives ; nous sommes tenues d’agir. Chaque jour, et comme les autres militantes, je suis motivée par le désir profond de prévenir les agressions subies quotidiennement par les femmes. Nous aspirons à assurer leur protection, et, il faut le dire, cela va avec une inquiétude concrète pour nos proches. Il est éprouvant de voir quotidiennement les horreurs subies par les femmes, mais par devoir, nous assumons cette responsabilité.
Ce qui est paradoxalement plus difficile à avaler, c’est l’inaction de certaines branches de la gauche et du mouvement néoféministe. J’ai été frappée par l’omerta instaurée par certaines branches de la gauche pour dissimuler les violences faites aux femmes lorsqu’elles sont perpétrées par des individus migrants, issus de l’immigration ou en situation irrégulière.
Par exemple, le cas de Claire, violée par un migrant sous OQTF, qui a contacté plusieurs associations féministes sans obtenir de soutien, simplement parce que l’agresseur était un migrant. C’est une profonde trahison envers les femmes et je trouve cela d’une cruauté inqualifiable. Leur lutte n’est pas dans la dénonciation des violences faites aux femmes mais dans la dénonciation des discriminations envers les « minorités », et ça n’a rien à voir.
Et après ?
Notre objectif principal est d’obtenir une visibilité maximale à travers les médias et les réseaux sociaux. Plus on atteint de personnes, en particulier des femmes, plus on peut les prévenir du danger qu’elles encourent et qu’elles ne soupçonnent parfois pas. En atteignant un large public, notre objectif est de réduire les risques encourus par les femmes.
Pour cela, nous avons lancé un appel aux dons pour financer la création de notre média. L’objectif est de permettre au collectif d’interviewer des experts, des lanceurs d’alerte, des victimes, etc., en utilisant un équipement de qualité, car jusqu’à présent, nous avons dû nous contenter de ressources limitées. J’espère sincèrement que ce projet aboutira, car je suis convaincue que nous pouvons exercer une influence positive sur les Françaises via les réseaux sociaux – et qu’il est nécessaire de contrebalancer l’influence néfaste des mouvements néoféministes sur la jeunesse.
Actuellement, après la finalisation de la campagne de levée de fonds, l’objectif de Némésis est d’augmenter la base de donateurs réguliers (petits/moyens/grands) via PayPal ou Stripe, car nous avons besoin de dons sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour financer nos actions et alimenter le média que nous allons lancer.
Avec le recul, ce que j’en pense
Après 8 mois intenses de militantisme, verdict : je suis profondément reconnaissante d’avoir fait le choix de rejoindre Némésis. Les crimes et horreurs que nous dénonçons sont lourds à encaisser, mais j’ai la conviction intime de militer pour une bonne cause et de tout faire à mon niveau pour changer les choses. J’ai la chance d’être soutenue par mon mari au quotidien, qui est le premier à exprimer sa fierté à l’égard de mon engagement. Je lui en suis reconnaissante chaque jour et nous évoquons la possibilité de projets militants ensemble, au-delà de Némésis.
Pour ne rien gâcher, j’ai les meilleures camarades de lutte : l’ambiance chez Némésis est très conviviale, et c’est vraiment fascinant de découvrir les différentes facettes des militantes. Nous avons toutes des passions, des formations et des parcours divers, ce qui contribue grandement à notre enrichissement mutuel. Grâce à Némésis, j’ai eu l’opportunité de rencontrer des personnes qui sont devenues des amies, et cela me comble de bonheur. Avoir des amies partageant les mêmes convictions est à la fois très gratifiant et stimulant pour notre engagement commun. C’est tout ce que je vous souhaite !
Témoignage passionnant à lire. Puisse Némésis inspirer toutes les femmes de France et de Navarre !