Formée en mai 2021, l’Association de soutien aux lanceurs d’alerte (ASLA) a pour mission d’apporter un soutien juridique, financier ainsi qu’en communication à tous les militants, leaders d’opinion et hommes politiques qui sont persécutés pour leurs idées patriotes. Entretien.
Qu’est-ce que l’ASLA et comment est-elle née ?
Nous sommes une association qui a pour but de venir en aide aux patriotes qui subissent l’intimidation judiciaire du pouvoir. Il faut dire ce qui est : aujourd’hui, le patriote est un gibier jeté en pâture à un pouvoir toujours plus autoritaire. Contrairement à l’extrême gauche, qui dispose d’un tissu associatif largement subventionné, les patriotes sont bien souvent livrés à eux-mêmes. Ils doivent trouver un avocat prêt à les défendre et espérer que la facture ne soit pas trop salée.
Résultat : nous avons vu trop d’histoires où des gens de notre mouvance ont été injustement traînés devant la justice, ont dû payer des amendes, subir des peines de prison, subir une humiliation médiatique qu’ils auraient pu éviter. Nous en avons fait l’amère expérience : l’impulsion pour créer l’ASLA vient du souhait d’organiser la contestation de la dissolution de Génération identitaire. Mais nous avions dès le début l’idée de nous rendre plus largement utiles.
Concrètement, nous offrons une aide juridique grâce à nos avocats, un soutien financier pour régler les frais d’avocats ainsi que des campagnes de communication numérique. Notre objectif est de montrer aux Français qu’il est possible de défendre nos droits, malgré le rouleau compresseur étatique et médiatique. Comme le dit la citation de Brecht : “Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu.”
Concrètement, comment l’ASLA vient-elle en aide aux lanceurs d’alerte qui en ont besoin ?
On peut faire appel à nous via nos réseaux sociaux ou notre site. Ensuite, nous étudions le dossier, afin de nous assurer que ses besoins rentrent bien dans le cadre de l’aide que nous apportons. Nous nous attachons à aider des lanceurs d’alerte, des affaires qui pourraient avoir un écho national.
Une fois le dossier jugé éligible, le lanceur d’alerte est mis en contact avec un avocat de notre équipe, qui va étudier son dossier en détail et l’accompagner jusqu’au bout de la procédure.
Dans le même temps, nous utilisons nos réseaux de communication pour ébruiter l’affaire et générer un maximum de soutien envers la cause du lanceur d’alerte. Cette étape nous permet de lever les fonds qui vont servir à régler, en général, l’intégralité des frais d’avocat ainsi que les campagnes de communication.
Pouvez-vous détailler cette aide financière ? Les aides juridiques ont des limitations…
Effectivement, il faut bien distinguer deux types de charges financières pour le lanceur d’alerte qui passe devant la justice :
- D’une part, il y a les amendes en cas de condamnation. En France, il est parfaitement illégal de payer les amendes de quelqu’un d’autre.
- Il y a d’autre part les frais d’avocats, qui eux peuvent être payés par des tiers. C’est pourquoi notre mission consiste à payer les frais d’avocats des lanceurs d’alerte, et uniquement ceux-ci. Le montant dépend d’énormément de facteurs mais est compris généralement entre 500 et 2000 €.
Nous ne pouvons pas apporter la garantie que nous gagnerons chaque procès, mais nous pouvons apporter une garantie : un lanceur d’alerte qui fait appel allègera significativement ses frais, grâce à notre excellent réseau de donateurs, et la diffusion de son message sera amplifiée.
Quelles sont quelques victoires que vous avez pu obtenir ?
Plusieurs individus de marque dont le combat est emblématique nous ont fait confiance, comme Jordan Florentin, le journaliste séquestré par le pseudo-comique Yassine Belattar, Damien Rieu dans son procès (gagné) contre Karim Benzema, ou encore Isabelle Surply, élue régionale engagée contre l’islamisme.
Nous sommes capables d’engranger des victoires, comme quand nous avons fait annuler l’interdiction de la marche organisée par Paris Fierté en janvier dernier. Nous avons également fait annuler une subvention de 100 000 € accordée par la mairie de Paris à l’ONG immigrationniste SOS Méditerranée.
Plus récemment, un rassemblement pour Thomas avait été organisé à Paris pour le 1er décembre. La préfecture, sur ordre de Darmanin, l’avait interdit. Immédiatement, l’ASLA a adressé un référé-liberté pour faire annuler l’interdiction. Nous avons gagné, et des centaines de Parisiens ont pu rendre hommage à un de nos martyrs.
Comment peut-on vous rejoindre et vous aider, spécifiquement ?
Entre les frais d’avocats et la communication, nous sommes tout juste à l’équilibre sur la majorité de nos opérations. Si vous voulez nous aider et surtout aider les lanceurs d’alerte, si vous voulez participer à faire annuler les décisions de Darmanin, les subventions à l’extrême gauche et si vous voulez que des Français continuent à s’engager et à agir, le plus simple est de faire un don.
Au-delà des dons, le plus simple consiste à relayer nos contenus sur les réseaux pour amplifier notre message. Et pour tout autre type d’aide, envoyez-nous un message et nous y répondrons dans les plus brefs délais !