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Comment gagner une mobilisation militante ? L’exemple de Furie Française

C'est une victoire pour les militants identitaires toulousains ! Après des semaines de mobilisation, le groupe Furie Française a réussi à obtenir l'annulation d'une lecture publique à des enfants par des drag queens en tenue. Furie Française nous explique les détails de cette action militante réussie et comment reproduire leur succès.

Dites-nous en plus sur Furie Française ?

Furie Française est un mouvement de jeunesse basé à Toulouse, né en septembre 2021. Nous comptons une quarantaine de membres actifs.

Nous défendons notre ville, notre pays et notre civilisation contre les dangers que sont l’immigration massive, l’ensauvagement et les délires LGBT et ce qu’on appelle aujourd’hui le « wokisme ».

Nous proposons des actions de terrain militantes (tractages…) et nous proposons à nos membres des cours de boxe. Non seulement ça inculque la discipline… mais c’est toujours pratique !

Quel était l’événement auquel vous vous êtes opposés ?

Nous avons alerté les Toulousains sur la tenue d’un atelier de lecture organisé dans la Médiathèque de Toulouse, à destination d’enfants entre 3 et 6 ans. Ces ateliers de lecture avaient la particularité d’être organisés par des drag queens en tenue, et de porter sur des ouvrages problématiques.

Nous nous y sommes opposés formellement à deux titres :

  • D’une part il est intolérable qu’une telle propagande déconstructiviste puisse s’adresser aux plus vulnérables. Nos enfants n’ont pas à subir les délires de personnes nihilistes mal dans leurs peaux.
  • Et d’autre part il est scandaleux que la mairie apporte son soutien à un tel événement (la médiathèque où se déroule les ateliers est un lieu public ; la mairie est en bonne relation avec les associations qui organisent ces ateliers lecture).

Quel était votre objectif et quelles stratégies avez-vous mises en œuvre ? 

Notre objectif était l’annulation de cet atelier lecture. Pour y arriver, nous avons choisi d’alerter l’opinion publique. Nous avons conçu, imprimé et distribué des tracts qui amenaient vers notre pétition en ligne. Nous avons distribué ces tracts sur les marchés ainsi qu’aux sorties de messes.

On a la chance d’avoir un militant doué en design dans nos rangs : après définition des éléments de langage, on lui a confié la réalisation du tract. On a trouvé un imprimeur qui serait capable d’imprimer 1 000 tracts en A5 très rapidement (en 2 jours maximum) : ça nous a coûté 130€.

En plus de l’action locale, nous nous sommes tournés vers les réseaux patriotes et militants : nous avons contacté des médias comme Occidentis ou l’Étudiant libre pour les alerter et obtenir un écho plus large. Valeurs actuelles nous a interviewés (à lire ici).

Quels ont été les principaux défis rencontrés, votre principale difficulté ? 

Il y a eu la désagréable surprise de voir notre pétition en ligne supprimée ! On avait utilisé la plateforme « mesopinions.com » ; la plateforme a retiré la pétition en prétextant que nous aurions violé le règlement, sans plus de précisions. Après une demande d’explication par mail, ils nous ont répondu que la pétition contrevenait aux CGU à cause de l’image d’illustration que nous avions utilisée, qui était une photo publique d’un des lecteurs. Il s’agit évidemment d’un prétexte. Nous avons dû rebondir très vite !

D’une manière plus générale, le plus gros défi est le temps : il faut être réactif, agir sur tous les fronts. Une bonne mobilisation ne s’improvise pas. A titre d’exemple, on a mis moins de deux semaines entre nos premières recherches sur l’événement et notre premier tractage (avec pétition en ligne et tracts conçus et imprimés, évidemment).

Comment la mobilisation a-t-elle abouti : qu’avez-vous obtenu exactement ?

La mairie a annoncé une reprogrammation, c’est-à-dire que l’atelier n’accepterait plus que des personnes majeures et donc, plus d’enfants. C’est ce que nous avons obtenu dans un premier temps.

Ensuite, les fameux lecteurs drag ont annoncé refuser de participer à un événement soutenu par la mairie, accusée de collusion avec l’extrême droite. Ils ont donc annoncé qu’ils feraient leur atelier dans un cadre privé. D’une certaine façon, ce sont eux qui nous ont accordé une victoire encore plus complète.

Et si c’était à refaire ? Des conseils pour les prochaines luttes ? 

Si c’était à refaire nous nous y reprendrions exactement de la même façon, nous avons gagné donc il n’y a rien à changer, à part peut-être trouver un site de pétition qui soit moins susceptible de faire sauter la nôtre !

Le seul conseil que je peux donner c’est qu’il ne faut rien lâcher, jamais. Il suffit d’une petite équipe de personnes fiables, compétentes et déterminées pour faire ce que nous avons fait. 1 visuel, 1 000 tracts, 1 pétition en ligne et 1 compte Instagram. Ça nous a suffi. La fortune sourit aux audacieux !

Aujourd’hui plusieurs groupes nous contactent pour nous demander de l’aide pour qu’ils puissent reproduire ce schéma dans leur ville, car des évènements comme ça, il y en a partout en France, si on se donne le mal de regarder. N’oubliez jamais qu’avec du courage et de l’organisation, on peut influer sur le cours des choses au niveau local.

Parfait et bravo pour ce succès ! Comment vous suivre et vous rejoindre ?

Le plus simple reste de nous suivre sur Instagram @furie_francaise. C’est notre canal principal de communication. Nous avons également un Telegram (@furie_francaise) ainsi qu’un compte Twitter (@_FurieFrancaise).

Pour nous rejoindre, il suffit de nous envoyer un message sur Instagram ou Twitter. Au plaisir de vous rencontrer !

 

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Intéressant. Cela dit, n’est-ce pas opportun de se demander, dans la mesure où Instagram, c’est Meta, géniteur de Facebook, si la méthode, comme une autre qui s’appuierait sur Google/YouTube ou X, est vraiment pérenne?
(Je rapproche d’ailleurs, peut-être très personnellement, ma question présente de mon scepticisme et début de nausée quand les gouvernements actuels de la Technologie Française… ????, ie la French Tech ????, nous rabâchent leurs préoccupations pour une souveraineté « numérique » quand bien même un tas de, sinon toutes, les applications sur sites bancaires, gouvernementaux, de sécurité, etc…, nécessitent d’avoir un compte Google).
C’est juste une invitation à la prudence et l’anticipation.

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