« Qu’est-ce qu’une femme ? », le documentaire qui embarrasse la gauche

« Qu’est-ce qu’une femme ? », le documentaire qui embarrasse la gauche

Enquête sur la question qu’on n’a plus le droit de poser.

Dans le documentaire « What is a woman? » (qu'est-ce qu'une femme ?), le journaliste Matt Walsh se lance dans une enquête souvent comique, toujours tragique, autour de la question des femmes, et à travers elle, des logiques derrière l’idéologie déconstructiviste.


Démonstration efficace par l’absurde

Figure de la droite radicale américaine, Matt Walsh est un chroniqueur au Daily Wire, un média conservateur américain. Ce chrétien conservateur lutte avec ardeur contre les idéologies pro-transsexuels et le mouvement transgenre.

Dans ce documentaire, il aborde le sujet avec un voile de neutralité, quoiqu’avec un fond de ton évident de provocation, pour laisser la parole à ses adversaires… et les laisser se ridiculiser tout seuls

Walsh confronte les activistes et des inconnus sur un sujet qu’on n’imaginerait pas controversé : il leur demande ce qu’est une femme. En réalité, le fait même de poser la question montre l’absurdité des idées déconstructivistes. Être une femme n’est pas quelque chose de fluide, ce n’est pas un sentiment. Il y a une définition simple de la femme (une femelle humaine adulte), mais les partisans du tout-social ne peuvent s’y résoudre.

Un des moments les plus absurdes (et divertissants !) est quand il est à la Marche pour les femmes, et qu’il demande à des manifestantes de définir ce qu’est une femme. Les manifestantes éclatent de rire, visiblement gênées… Il leur dit : « Enfin, vous êtes à la Marche pour les femmes, vous devez bien avoir une vague idée de ce que c’est ? »

Silence.


La plupart des personnes interviewées, qu’elles soient des professionnelles de la question ou des personnes lambda, refusent de donner une réponse ou ne semblent pas être en mesure de le faire. Elles bégayent, elles bredouillent, elles changent de sujet ou elles mettent fin à la conversation.

Il est impressionnant en particulier de voir des spécialistes (docteurs, chirurgiens, scientifiques, psychologues, professeurs) se braquer et mettre un terme à l’interview quand ils comprennent que le ton de l’intervieweur n’est pas complaisant.


Au-delà du cocasse, un documentaire poignant

Si le malaise de la première partie du documentaire est difficilement soutenable, la seconde partie est proprement terrifiante. Après avoir établi l’absurdité et la fragilité des arguments des militants de cette idéologie, on se concentre davantage sur l’impact de celle-ci.

L’impact de l’idéologie trans sur ceux qui la subissent, d’abord, et en particulier les adolescents. Walsh s’entretient avec un chirurgien, Dr Marci Bowers, qui a réalisé plus de 2000 vaginoplasties (changement de sexe pour créer des vagins artificiels). Lorsqu’il lui demande l’âge de son patient le plus jeune, le chirurgien répond 16 ans.

Pour le dire clairement et crûment : un enfant trop jeune pour se faire tatouer et boire de l’alcool s’est fait enlever les testicules, découper le pénis et retourner les tissus. Je n’ai même pas de mots pour commenter l’horreur que ça m’inspire, et que ça devrait tous nous inspirer.

Le calme de ce chirurgien et sa façon de minimiser les risques chirurgicaux offrent un contraste saisissant avec un autre intervenant : Walsh interviewe Scott Newgent. Newgent se présente ainsi : « Je suis une femme biologique qui a subi une transition médicale pour ressembler à un homme (mais) je ne serai jamais un homme ». Cet activiste a subi 7 opérations de changement de sexe. Désormais, il regrette et met en garde contre les dangers de la propagande transactiviste

Newgent résume, en pleurant, les complications médicales qui continuent de mettre sa vie en danger : 15 centimètres de poils dans son urètre pendant 17 mois, des transports par hélicoptère à cause de graves malaises, etc. Mais c'est surtout le résultat final qui laisse l'impression d'un énorme gâchis : Newgent ne se sent pas mieux ainsi dans sa peau. 

Newgent montre son bras, abîmé par la greffe qui a servi pour l’opération génitale

La détresse de cette personne serre franchement le cœur. À défaut d’avoir pu y échapper, Newgent a décidé de lutter contre cette propagande. Il explique le cadre idéologique qui l'a conduit là – et la raison pour laquelle les enfants devraient être protégés de toute exposition à ces idées. « Nous sommes en train de massacrer une génération d'enfants parce que personne n'est prêt à parler de quoi que ce soit », explique-t-il.

Il explique qu’alors que les personnes sont encouragées à transitionner pour éviter les risques de suicide, c’est précisément souvent ce qui précipite leur mal-être encore davantage. Il cite une étude qui dit que les transsexuels ne sont jamais aussi fragiles et suicidaires que dans les 7 ans APRÈS une transition chirurgicale.


Tenir le monde par la terreur

Walsh aborde également l’impact des transsexuels sur les sports féminins. Il interroge des sportives de l’Université de Pennsylvanie, qui a récemment défrayé la chronique parce qu’un de ses étudiants, Lia Thomas, était un nageur médiocre qui a connu le succès en transitionnant « en femme » et qui depuis gagne toutes les compétitions féminines. 

 

Lia Thomas

L’athlète qui était la meilleure avant l’arrivée de Lia Thomas explique que toutes les ambitions qu’elle avait de faire carrière dans le sport ont été anéanties par la concurrence injuste avec un athlète homme.

Une autre athlète explique qu’il est impossible de protester contre cette injustice sans subir d’énormes mesures de rétorsion de la part de l’administration de l’université et des autres étudiants.


Derrière l’absurde, un sujet à prendre très au sérieux

Il est facile pour des conservateurs de balayer d’un revers de main le sujet et de le circonscrire à des blagues de mauvais goût.

Je pense que c’est une énorme erreur. Ce sujet doit être attaqué frontalement, et sans relâche, avec beaucoup de sérieux. L’avancée des transactivistes sur ce sujet, qui aurait dû rester mineur et qui va jusqu’à contaminer les milieux les plus influents, comme le cinéma, la presse, les médias, est énorme. On ne la contrera pas en la prenant à la rigolade et en refusant d’admettre qu’elle existe.

Le film démontre que les gens ont peur d’aborder ce sujet et de dire quelque chose qu’ils ne devraient pas. S’opposer à cette idéologie peut avoir des conséquences désastreuses, et pour la plupart des gens, le risque ne vaut pas la peine. Il nous appartient d’inverser cette tendance. Il n’est pas acceptable qu’on ne puisse pas questionner ce sujet frontalement : en plus d’adultes dont la détresse fait mal au cœur, le sujet touche aussi les enfants. Je vous invite à ce propos à lire notre article sur la façon dont Furie française a réussi à s'opposer à la tenue d'un atelier de lecture drag-queen à destination des enfants.

Voir aussi : Comment gagner une mobilisation militante ? L'exemple de Furie française


Le moment du documentaire qui m’a le plus marquée est une remarque de Newgent, la femme biologique qui regrette sa transition. Newgent dit : « C
es idées m’ont contaminée à 45 ans. Vos enfants n’ont aucune chance. » La perspective me glace le sang.

L’insistance des déconstructivistes est enrageante, mais elle vient d’un bon sentiment : ils ne veulent pas que des gens, en l’occurrence des transsexuels, se sentent marginalisés. Il faut pouvoir répondre à cette inquiétude et offrir des solutions avec empathie.

Je vous renvoie à la très bonne vidéo de Thaïs après qu'elle a vu le documentaire :

 
Une question demeure : comment des féministes peuvent dormir sur leurs deux oreilles en sachant qu’elles ne peuvent pas définir ce qu’est une femme ?

Trouver le documentaire : Accès payant via The Daily Wire ou disponible sur Odysee :

 

Stéphanie

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1 commentaire

Les femmes sont brillantes dans tous les domaines quand elles acceptent de n’avoir aucun complexe vis à vis de l’autre sexe. C’est en politique qu’elles sont le plus défaillantes soit en voulant imiter la virilité masculine, soit en admettant les stupidités de ses concurrents masculins dans ce domaine. Or, c’est la politique qui va déterminer leur juste place dans la société. Depuis cinquante ans leurs progrès concernant leur reconnaissance est indéniable et sur la bonne voie

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