Mini-guide de bon sens pour période trouble.
Après la répression ahurissante autour du soutien à Thomas, on a l'impression qu'il est devenu illégal de coller des affiches anti-immigration.
Pas de panique ! Il n'est pas question d'arrêter les collages, simplement de s'adapter à un contexte un peu tendu.
Il n'est pas illégal de coller des affiches anti-immigration. En revanche, on observe que les gardes à vues qui sont prononcées le sont parce qu'il y a une interprétation extrême et abusive de la moindre petite incartade, de chaque petite entorse à la loi. Il nous revient de minimiser ces défauts.
Plutôt que de décourager les bonnes volontés, il est plus intelligent de nous adapter à la situation. Voici comment :
1/ Arrêter le collage sauvage. Vous trouverez l'emplacement des panneaux d'affichage libre à la mairie ou sur google en tapant "(nom de la ville) panneaux d'affichage libre".
2/ Ne rien laisser au hasard : demandez à chaque membre de l'équipe de collage de vider le coffre de la voiture, ne pas avoir un cutter, un sécateur, une barre qui traîne ou tout autre objet qui pourrait être une arme par destination et constituer un motif de GAV.
Un motif de GAV peut devenir un motif de perquisition, ce qui vous entraîne possiblement dans une spirale judiciaire infernale : il faut l'éviter à tout prix.
3/ Choisir de coller certains soirs plutôt que d'autres :
- ne jamais coller le vendredi ou le samedi
- éviter le jeudi et le dimanche.
- privilégier le lundi, mardi, et mercredi
4/ Optimiser le temps passé sur place : chaque sortie extra-véhiculaire doit être rapide et efficace. Apprenez à optimiser chaque geste pour passer le moins de temps possible dehors.
Et si toutes ces règles vous semblent contraignantes, ce n'est pas grave ! Il y a d'autres façons de militer. Mais ne prenez pas de risques inutiles : vous serez plus efficace pour vos idées avec un casier judiciaire vierge.
Faites attention à vous !
