Boeing : la diversité fait-elle tomber les avions ?

Boeing : la diversité fait-elle tomber les avions ?

Voyager sera bientôt une véritable aventure, mais pas forcément pour les raisons que vous espérez.

Vous avez peut-être entendu parler des récents déboires de Boeing en matière de sécurité aérienne… Et si ces accidents n'étaient pas seulement de dramatiques faits divers mais les premières conséquences de l'idéologie woke appliquée à l'industrie lourde ? 

Une Bonne Droite a mené l'enquête et nos conclusions sont inquiétantes. Mais commençons par rappeler les faits :

Soudain, le vide

5 janvier 2024, scène d'horreur dans un Boeing 737 Max : un hublot s'arrache en plein vol, exposant les passagers à une dépressurisation soudaine. Des dizaines de téléphones disparaissent dans le vide ; le t-shirt que portait un jeune homme est aspiré ; une mère a dû désespérément attacher son bébé pour ne pas qu'il soit emporté. 

Deux semaines plus tard, le 19 janvier, le moteur d'un Boeing 747-8 s'enflamme au-dessus de la Floride : 

Miraculeusement, dans les deux cas, les avions se sont posés en urgence sans blessés. Mais ces accidents ne sont pas des cas isolés pour Boeing :

Sans surprise, une partie de la flotte de Boeing est actuellement immobilisée pour inspection.

Trouver l'origine du problème

La question peut sembler abrupte, mais connaissez-vous la différence entre un audit industriel et l'équivalent politique suite à un attentat islamique ?

L'audit industriel est un processus technique qui analyse froidement et en détail toutes les étapes pour déterminer les causes d'un accident. Des changements sont alors proposés pour améliorer la sécurité ; aucune loi n'empêche les spécialistes de faire ce travail.

À l'inverse l'analyse d'un attentat est plus compliquée car certaines causes sont politiques et ne peuvent être admises publiquement. Souvent, des lois punissent ceux qui osent le faire. Typiquement, il est tabou de déclarer que certains attentats n'ont lieu que lorsqu'une certaine population est présente sur le territoire. 

Les PDG des compagnies aériennes, contrairement aux politiciens, ne sont donc pas soumis à une idéologie les empêchant de se prémunir des catastrophes.

Enfin, ça… c'était avant les critères ESG.

 

ESG, DEI : sauvez la planète, embauchez un trans !

Depuis quelques années en effet, les entreprises occidentales se soumettent à de curieuses directives : ESG (Environnement, Social et Gouvernance), DEI (Diversity, Equity and Inclusion), ou encore RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Les sigles varient mais il s'agit peu ou prou de la même chose.

À première vue, ces critères partent d'une bonne intention : encourager des conduites écologiques (réduire ses émissions carbone, par exemple) et d'inclusivité (prise en compte des handicapés, etc.). Sachant que le respect de ces critères entraîne des avantages économiques concrets tels que l'obtention de contrats publics ou des investissements privés.

Le problème est que, petit à petit, les lobbys wokes y ont vu le moyen d'imposer leur agenda. Si au début une entreprise devait simplement embaucher autant de femmes que d'hommes, aujourd'hui, en caricaturant à peine, elle doit recruter des immigrés transgenres aux cheveux bleus pour être bien notée.

Les grands groupes et leurs employés ne sont pas encore conscients de cette dérive. Ils voient avec enthousiasme que ces critères leur permettent d'avoir une bonne image et d'œuvrer "pour le bien", ce qui explique que ESG et DEI se répandent rapidement dans le monde du travail.

Mais comme nous allons le voir, le résultat est que, sous couvert de promouvoir l'écologie et l'égalité, des politiques de quotas ethniques sont mises en place.

Boeing et le culte de la diversité

Dans le cas de Boeing, depuis 2022, les bonus des dirigeants sont indexés sur ces objectifs de "diversité et d'inclusion". C'est écrit en toutes lettres page 51 de leur compte-rendu actionnarial.

En clair : plus l'entreprise embauche du personnel non blanc et non hétérosexuel, plus les actionnaires touchent de dividendes.

Leur rapport sur l'inclusion, la diversité et l'équité globale le rappelle également :

Lorsque le fuselage de votre avion s'arrachera sous vos yeux, rappelez-vous que « la diversité est au centre de toutes les décisions importantes » prises par Boeing.

Dans le même rapport, cette employée explique qu'on « l'encourage à être en dehors de sa zone de confort ». Pas sûr que les passagers soient du même avis lorsqu'ils volent à 10 000 mètres d'altitude dans un cylindre en acier !

Encore sur le site de Boeing, on peut lire la biographie d'Indica : un membre de la communauté LGBTQIA+ dont les pronoms sont he/they et qui « crée des harmonies personnelles chez Boeing où "iel" peut être réellement authentique ».

Cette personne précise : « quand j'étais jeune, je n'étais pas très bon à l'école et jamais je n'aurais pensé être là où je suis aujourd'hui ».

Rassurant…

C'est ainsi qu'encouragé par les critères DEI, le pourcentage de diversité augmente au sein de Boeing, y compris dans les secteurs techniques : 

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Vu de France, cela peut sembler incroyable que des statistiques ethniques soient ainsi mises en avant mais cette pratique est désormais courante outre-Atlantique :

Quel pourcentage de ces employés ont été embauchés pour leurs compétences réelles ? Lorsqu'un ingénieur efficace, mais blanc, postule chez Boeing, sera-t-il potentiellement recalé pour qu'un ingénieur moins efficace, mais non blanc, prenne sa place ?

Des réformes qui concernent toute l'industrie

Le fuselage du 737 Max qui a perdu une porte, début janvier, était sous-traité à Spirit AeroSystems. On pourrait espérer que Boeing vante un multiculturalisme de façade mais sous-traite les tâches importantes à des techniciens compétents… sauf que les sous-traitants suivent eux aussi les recommandations DEI.

Scott Kirby, le PDG d'United Airlines, la plus grande compagnie aérienne au monde, déclare que son objectif est que plus de 50 % de ses pilotes soient des femmes ou des personnes de couleur, contre 19 % aujourd'hui.

Comme s'en amuse le comédien Rob Schneider : "C'est vrai qu'il y en a marre de ces pilotes blancs qui se posent à l'heure et en toute sécurité !"

Les Blancs sont les premières victimes de ces quotas

Entre 2020 et 2021, Bloomberg rapporte que 94 % des embauches dans les grandes compagnies américaines ont concerné des personnes de couleur, les boulots laissés aux Blancs ne représentent que 6 % des nouvelles embauches sur cette période alors que la population blanche est encore largement majoritaire aux États-Unis.

D'après le Washington Post, depuis le covid, 900 000 Américains blancs ont perdu leur emploi, tandis que les autres communautés étaient embauchées à tour de bras :

Et si des entreprises refusent le gauchisme ambiant, comme SpaceX d'Elon Musk qui n'embauche pas de demandeurs d'asile, alors le gouvernement américain les attaque en justice.

Une diversité réservée à l'Occident ?

En Europe et en France, les critères ESG se contentent pour l'instant de promouvoir l'écologie et un certain politiquement correct. Mais les mêmes causes entraînant les mêmes effets, il est probable qu'une pratique de quotas ethniques soft, non officiels, apparaisse ici aussi.

Déjà, les entreprises qui ne se plient pas aux critères ESG sont mal notées sur les marchés et perdent en capacité d'investissement. Et depuis 2021, un indice CAC 40 ESG existe pour classer les entreprises françaises les plus "vertueuses".


15 janvier 2024, un passager sur le point d'embarquer
aperçoit in extremis qu'il manque des boulons sur son Airbus A330.

En dehors de l'Occident, seules les multinationales se sentent obligées de prendre ces critères au sérieux. Mais demandez à un petit sous-traitant japonais ou marocain d'imposer plus de diversité, c'est-à-dire plus de non-Japonais ou de non-Marocains, en son sein : il y a de fortes chances qu'il vous rie au nez et vous prenne pour un fou.

Investir dans la diversité plutôt que dans la sécurité

Évidemment, nous ne prétendons pas que les critères ESG/DEI sont la cause des malheurs Boeing. Mais une chose est certaine : Boeing  préfère investir du temps et de l'argent pour des embauches wokes plutôt que de s'assurer que ses avions n'explosent pas dans les airs.

Comme le résume Elon Musk

« Voulez-vous voler dans un avion où la priorité sont les embauches DEI plutôt que la sécurité ? C'est ce qui est en train de se passer. »

Et il conclut

« Des gens vont mourir à cause des critères DEI. »

Les accidents d'avions ont toujours existé, même quand le secteur était tout entier entre les mains d'hommes blancs. Mais à l'époque, il n'y avait pas d'idéologie politique derrière les embauches. Si un problème était détecté, on pouvait le signaler et donc le corriger. Le but premier était la sécurité. On ne risquait pas un procès pour avoir viré un employé incompétent mais appartenant à une catégorie protégée.

Que se passerait-il si on découvrait que la cause d'un accident était liée à ce wokisme ? Par exemple, si le technicien en charge des boulons avait été recruté non pour sa compétence mais parce que divers. Encore une fois : ce n'est peut-être pas le cas… mais si ça l'était ? Est-ce que les dirigeants de Boeing l’admettraient ? Rien n'est moins sûr. Tout comme nos gouvernements n'admettent pas ouvertement le lien entre immigration et insécurité.


Publicité Boeing vantant la diversité (2019)

Vers la diversocratie

Les entreprises occidentales, soumises aux critères ESG, utilisent une partie grandissante de leurs ressources pour promouvoir la diversité, c'est-à-dire tout ce qui n'est pas occidental.

L'existence même de cette idéologie, quasi religieuse, empêche de connaître les causes réelles des accidents, et donc de s'en prémunir. 

La combinaison de ces deux points nous entraîne vers le remplacement de la méritocratie par la diversocratie : l'embauche et la promotion des plus divers, autrement dit de ce qui s'éloigne le plus de l'Occidental normal

Alors certes, les avions ne tombent pas encore comme des mouches… mais si la priorité n'est plus d'embaucher des personnes compétentes, mécaniquement, nous risquons d'observer une augmentation des accidents. 

On se dira "c'était mieux avant" et on perdra confiance dans l'aviation, comme nous avons perdu confiance dans l'Éducation nationale et dans la sécurité de nos rues.

Nos dirigeants traitent notre civilisation comme si n'importe qui pouvait la perpétuer. Or les hommes responsables de ces merveilles d'ingéniosité sont moqués et remplacés au nom de la diversité. Mais cette diversité sera-t-elle capable de faire aussi bien ?

Une chose est sûre : le futur s'annonce turbulent.


Ceci est, pour l'instant, une parodie…

 

Baron Grenouille

 


Cet article est en partie basé sur The Competency Crisis: Flying Blind With Boeing, par Morgoth.

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7 commentaires

Article intéressant, en revanche cette partie est un peu plus faiblarde : « En clair : plus l’entreprise embauche du personnel non blanc et non hétérosexuel, plus les actionnaires touchent de dividendes. »
Les actionnaires touchent des dividendes si l’entreprise produit suffisamment de résultat net. Si des accidents à répétition se reproduisent, les acheteurs vont bouder les avions Boeing et les résultats vont s’effondrer. C’est peut-être ce qui changera la donne. Des fonds d’investissement Us ont d’ailleurs annoncé qu’ils abandonnaient les exigences ESG pour les entreprises dans lesquelles ils investissent. Ils sont pragmatiques 🙂.

Badak

Excellent article !

Eloise

Nous devons préserver notre civilisation, pas la changer.

Jacques Peter

Chez nous aussi ça commmence préférons la compétence à l indulgence idiote et dangereuse.

Chesny

Merci pour ce bel article très étayé. C’est le début aussi en France. Merci de sonner le tocsin.

Dominique Aymé

Très inquiétant constat….

Aaron

La bêtise humaine finira par conduire toute l’humanité dans l’abîme …
Respectons et revenons à nos valeurs d’antan …

ROSENBERG

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