Thomas

Une piste de danse, des rires, des amis, et une ambiance conviviale : c’était un samedi soir de fête, un moment simple et joyeux avec les gens du village et les copains du rugby. Puis tout a basculé.

Thomas Perotto, 16 ans, n’aura pas vu l’aube de ce dimanche. L’arrivée de la bande de voyous de la grande ville voisine a brutalement fait basculer l’ambiance de la soirée. La tension est montée, jusqu’à l’irréparable : une bagarre dans la nuit, sur le parking, des couteaux brandis, du sang partout, et le dernier souffle de Thomas. La soirée s’est terminée en drame, emportant un adolescent qui incarnait tout ce qu’il y a de plus beau dans la France des campagnes.

Thomas, c’était l’ami loyal, le camarade de vestiaire qu’on était fier d’avoir dans son équipe, un garçon gentil, toujours prêt à défendre les siens sur le terrain comme dans la vie. Passionné de rugby, d’une bonhommie contagieuse, il était un enfant de la France rurale qui aimait sa terre, ses traditions, et cette camaraderie si particulière aux villages.

La perte de Thomas est une blessure pour toute une génération qui apprend qu’elle n’est à l’abri nulle part, et un symbole de cette violence qui s’immisce dans nos villages les plus reculés.

Repose en paix, Thomas. La France que tu aimais ne t’oubliera pas.