Lola

Ce vendredi 14 octobre avait commencé comme tant d’autres vendredis. Lola, 12 ans, rentrait du collège, pressée d’aller passer le week-end près de la mer avec ses parents et son grand frère qu’elle adorait (et qu’elle taquinait beaucoup). La vie de cette famille de gardiens d’immeuble était simple, remplie d’amour et de moments en famille. Mais ce vendredi-là, Lola n’est jamais rentrée.

Le lieu même où elle vivait, la résidence gardée par ses parents, s’est transformé en théâtre de l’horreur. La décence nous empêche d’évoquer ici les détails de ses derniers instants dans cette pièce inconnue, avec cette femme inconnue. Ce qu’a subi cette enfant dépasse l’entendement. Sa meurtrière, une Algérienne, n’a manifesté aucun remords face aux atrocités commises.

Lola était de ces fillettes pétillantes qui illuminent tout autour d’elles. Passionnée de gymnastique (et même championne de France), elle passait son temps à danser, virevoltant de pièce en pièce, avec l’énergie inépuisable des enfants de son âge. Mais Lola ne grandira jamais.

Son meurtre a fait éclater une famille entière. Ses parents se sont éloignés puis séparés. Son père, Johan, a poursuivi sa descente aux Enfers ; un peu plus d’un an après le crime, il est décédé à son tour, emporté par la douleur.

Immense tristesse face à ces vies brisées… Puisse Johan Daviet reposer en paix auprès de sa fille Lola, et la famille Daviet s’apaiser malgré ces drames.